CAPE TOWN, 12 août (IPS) – Comme plus de 20 millions d'Africains sub-saharienne font face à une manque de nourriture à cause de problèmes de sécheresse et de développement, des représentants de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Parlement panafricain (PAP) se sont réunis à Johannesburg pour forger une nouvelle alliance parlementaire se concentrant sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Les responsables du PAP assistent à l'atelier pour les membres du Parlement panafricain et de la FAO pour faire avancer le programme Food and Nutrition Programme pour la sécurité. Crédit: Desmond Latham/IPS La réunion de lundi ici est venu après des années de planification qui a commencé en marge de la deuxième Conférence internationale sur la nutrition organisée par la FAO à la fin de 2014.

Prenant la parole à la fin de l'atelier d'une journée tenue dans les bureaux du PAP, sa quatrième vice-président était optimiste au sujet du programme et de ce qu'elle a appelé «l'énergie positive» montré par les participants.

“Nous avons environ 53 pays ici dans le PAP et l'alliance va être grand», a déclaré le Dr Bernadette Lahai. «Au niveau continental, une fois que nous avons lancé l'alliance formelle, nous encourageons les parlements régionaux de sorte que la totalité de l'Afrique va vraiment se réunir.” «Ce sera une très grosse voix», dit-elle en marge de l'atelier.

Rome FAO Coordinateur spécial des alliances parlementaires, Caroline Rodrigues Birkett, a déclaré que son rôle était de veiller à ce que les parlementaires prennent la sécurité alimentaire comme thème central.

“La raison pour laquelle nous faisons cela est parce que sur la base des éléments de preuve que nous avons dans la FAO, est qu'une fois que vous avez les lois et les politiques sur la sécurité alimentaire et la nutrition en place il y a une corrélation positive avec l'amélioration des indicateurs de à la fois la sécurité alimentaire et de la nutrition “, at-elle dit à IPS.

«L'année dernière, nous avons facilité la participation de sept parlementaires africains à une réunion d'Amérique latine et des Caraïbes à Lima, et ces sept nous a demandé d'avoir une interaction avec les parlementaires de l'Afrique”, at-elle dit.

Une petite équipe de fonctionnaires représentant l'Amérique latine et les Caraïbes avait voyagé à Johannesburg pour fournir quelques détails sur leur propre expérience de travail aux côtés de la FAO dans une alliance qui avait mis l'accent sur la sécurité alimentaire à la faim en Amérique du Sud et les nations insulaires des Caraïbes.

Ceux-ci inclus Maria Augusta Calle de l'Equateur, qui a dit aux représentants du PAP 20 impairs que, dans son expérience de travail aux côtés de représentants de la FAO a contribué à l'éradication de la faim dans une grande partie de la région.

De gauche à droite: Rome FAO Coordonnateur spécial pour les alliances parlementaires, Caroline Rodrigues Birkett, Maria Augusta Calle, et PAP Vice-Président Dr Bernadette Lahai. Crédit: Desmond Latham/IPS Caesar Saboto de Saint-Vincent-et-les-Grenadines représentant les Caraïbes a également été franche sur les possibilités qui existaient dans le monde en développement pour faire face à la faim contre la pauvreté.

“C’est la première fois que je suis en voyage en Afrique,” at-il dit, “et ce n'est pas pour des vacances. C’est pour une raison très importante. Je ne veux pas rentrer dans les Caraïbes et je suis certain que Maria Augusta Calle ne veut pas retourner disant que nous sommes seulement arrivés à faire un discours. ” Saboto a délivré une courte présentation où il a décrit comment un programme similaire à la fondation envisagée par les participants à l'atelier avait considérablement réduit la faim dans son pays.

“En 1995, 20 pour cent de mon pays de 110.000 personnes étaient sous-alimentées,” at-il dit. “Plus de 22.000 étaient vulnérables. Mais tu sais quoi? Travailler avec les communautés et au sein des gouvernements nous avons réussi à faire baisser ce nombre à 5.000 en 2012, soit 4.9 pour cent de la population. Et je suis heureux d'annoncer ici pour la première fois, en 2016 que nous examinons un certain nombre de 3.500 ou 3.2 pour cent “, at-il dit sous les applaudissements des délégués.

Les membres du PAP présents comprenaient des représentants des secteurs tels que l'agriculture, le genre, le transport et la justice ainsi que la santé. Questions de la congrégation inclus dans quelle mesure les processus d'une petite nation insulaire pourraient être utilisées pour répondre aux besoins des régions nettement plus importantes en Afrique.

“Tout nombre peut être divisé”, a déclaré Saboto. “Vous devez d'abord commencer avec la volonté politique, le gouvernement et l'opposition doivent acheter dans l'idée. Si vous avez 20 millions de personnes que vous pouvez les diviser en groupes réalisables et affecter les structures de responsabilisation de gestion et de transparence “, at-il dit.

Les délégués africains ont mit en question les processus que les nations latino-américaines ont utilisé pour mettre en place des structures en particulier. Dr. Lahai voulait que les délégués latino-américains aident le parlement africain dans la planification de la fondation.

«La sécurité alimentaire est non seulement une question politique, mais une question de développement,” at-elle dit à IPS dans un entretien.

“Le premier port d'escale où il y a des problèmes de sécurité alimentaire est normalement le parlement. Nous devons être à l'avant-garde d'aller vers ce qui est connu comme Faim Zéro », dit-elle.

Mais des défis majeurs subsistent. Après une réunion en Octobre l'année dernière, la FAO avait contracté le PAP en vue de cibler la faim dans une nouvelle alliance. Le PAP est un regroupement lâche des pays africains et des membres a souligné qu'ils étaient incapables d'obtenir des États-nations pour soutenir une initiative sans acheter de haut niveau dans leur direction politique.

Dr. Lahai a insisté pour que l'atelier devrait commencer à aborder les questions de structure. Elle a souligné que la coordination entre les PAP, les différents pays et d'autres groupements tels que Ecowas (la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe) doit être envisagé.

«Nous avons besoin d'un cadre approprié,” dit-elle. «Il est important de faire participer nos dirigeants dans ce processus. Dans cet esprit, je dirais que nous apprenons beaucoup de nos visiteurs qui ont eu une expérience positive dans la lutte contre les problèmes de nutrition en Amérique latine “.

Dans une présentation plus tôt, représentant de la FAO pour l'Afrique du Sud Lewis Hove avait averti que le manque d'accès à l'alimentation et la nutrition a créé une situation où les enfants dont la croissance avait été rabougris par cette réalité étaient en fait dans le plus grand danger de devenir obèses plus tard dans la vie. La contradiction apparente a été confirmée par les statistiques présentées au groupe montrant les pays à revenu faible et moyen pourraient voir leur avantage ratio de coûts montée vers 16-1.

Scorecard nutritionnelle de l'Afrique publiée par le NEPAD à la fin de 2015 montre que près de 58 millions d'enfants dans les régions sub-saharienne de moins de cinq ans sont trop petits pour leur âge. Un autre 163 millions de femmes et d'enfants sont anémiques en raison d'un manque de nutrition.

La journée se termine par un appel à la formation continue et la facilitation doit être activé par la direction de la FAO et PAP. Dans cet esprit, la prochaine réunion des États d'Amérique latine et des Caraïbes au Mexique a été fixé comme date limite initiale pour commencer le processus de création d'un nouveau secrétariat. On espérait que cela incitera les personnes impliquées dans le PAP pour faire avancer le processus et il a été convenu qu'un nouveau secrétariat serait institué à son siège social au PAP en Afrique du Sud.

Dr Lahai déclaré que les délégués seraient maintenant préparer un rapport technique qui sera ensuite signé lors du prochain cycle du PAP fixé pour l'Egypte plus tard cette année.